Politique relative à l’usage du tabac

Que vous soyez un fumeur occasionnel ou un gros fumeur, la prise de nicotine sous toutes ces formes ou en toutes quantités doit être arrêtée avant de considérer subir une opération chirurgicale mammaire. Ce qui s’applique également à l’usage de la marijuana. Prière de lire attentivement la politique ci-dessous puisqu’elle contient des détails importants.

LES RISQUES DU TABAGISME AVANT ET APRÈS UNE CHIRURGIE PLASTIQUE

Les fumeurs qui songent à une chirurgie plastique doivent arrêter de fumer en raison des complications pouvant découler de l’opération.

Il est important de noter que les problèmes sont liés à la nicotine, donc la cigarette et les autres options comme les cigares doivent être évitées. Des produits et articles tels que les timbres de nicotine, le tabac à mâcher, la gomme à mâcher à la nicotine, le tabac à priser, la pipe, le vapotage, la shisha et le cannabis doivent tous être évités. Il faut demander aux proches et aux amis qui vous entourent de fumer à l’extérieur et les garder à distance pendant qu’ils fument.

Nous comprenons à quel point il est difficile d’arrêter de fumer, nous demandons donc aux patients potentiels d’arrêter 3 mois avant de venir nous rencontrer en consultation. Une fois la date de l’opération fixée, il faut s’abstenir de fumer et de consommer de la nicotine pendant les 4 semaines qui suivent, bien qu’il vaille mieux pour vous de trouver la force d’arrêter pour toujours.

QU’ARRIVERE-T-IL SI JE FUME ET QUE L’ON M’OPÈRE ?

Vous devez arrêter de fumer avant et après une opération, afin de réduire les risques de mort des tissus. Les personnes continuant de fumer avant de subir une opération mammaire courent un risque de mort des tissus, ce qui peut causer une décoloration des mamelons ou les rendre noirs avant d’être retirés chirurgicalement. Ce type de résultat désastreux s’appelle nécrose, ce que tous les fumeurs devraient vivement tenter d’éviter lorsqu’ils subissent une opération de chirurgie plastique.

COMMENT LA NICOTINE CAUSE-T-ELLE LA NÉCROSE DES TISSUS ?

Un flux sanguin adéquat vers la région du corps ayant été opérée est essentiel pendant la convalescence suivant une opération. Cela aide à assurer une convalescence plus rapide et les meilleurs résultats possible. La nicotine et le monoxyde de carbone peuvent réduire ou arrêter complètement le flux sanguin vers la partie du corps ayant été opérée faisant souffrir les tissus qui peuvent potentiellement en mourir. 

LES AUTRES PROBLÈMES CAUSÉS PAR LA COMBINAISON DE LA NICOTINE À LA CHIRURGIE PLASTIQUE :

LES RISQUES DE L’USAGE DE LA MARIJUANA AVANT UNE CHIRURGIE PLASTIQUE

La marijuana cause une gamme d’effets sur le corps, ce qui peut affecter la réaction du corps à l’anesthésie. Puisque la marijuana et l’anesthésie affectent toutes les deux le système nerveux central, les personnes qui utilisent fréquemment la marijuana peuvent avoir besoin de quantités différentes de médicaments anesthésiants.

De façon générale, les utilisateurs fréquents de marijuana de marijuana ont besoin de doses plus grandes de médicaments anesthésiants pour obtenir le même degré de sédation. La dose plus élevée d’anesthésie nécessaire pour les utilisateurs fréquents de marijuana peut mener à des risques accrus de complications, comme une baisse de pression artérielle et un réveil retardé de l’anesthésie.

L’usage fréquent de marijuana peut causer d’autres complications graves de l’anesthésie. La marijuana inhalée peut affecter les poumons et augmenter l’expectoration, la toux, la respiration sifflante, et les risques d’infections respiratoires. Ces problèmes pulmonaires peuvent mener à des problèmes respiratoires pendant l’anesthésie, comme une sensibilité accrue des voies respiratoires à l’insertion ou au retrait de l’appareil de bouche à bouche indirect. L’effet ressenti pourra être comme une crise d’asthme, avec la sensation d’avoir une difficulté à respirer et une diminution de l’oxygène se rendant aux poumons. Les utilisateurs fréquents de marijuana peuvent aussi ressentir une douleur postopératoire accrue, pouvant causer un plus grand usage d’opioïde pendant et après l’opération, mettant à risques de trouble d’usage d’opioïdes les utilisateurs fréquents de marijuana après l’opération.

ARRÊTER DE FUMER AVANT L’OPÉRATION

Il vaut mieux être entièrement honnête si vous éprouvez des difficultés à arrêter de fumer avant votre opération. Nous comprenons à quel point c’est difficile, mais votre santé et votre bien-être sont de la plus grande importance, donc il vaut bien mieux retarder l’opération que de garder le secret et de souffrir de résultats potentiellement catastrophiques.

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